Les origines lointaines

L’hypnose, à la base des hommes

La première anesthésie par hypnose est contée dans la Genèse ! Alors le Seigneur Dieu fit tomber un profond sommeil sur l’homme, qui s’endormit ; il prit une de ses côtes, et referma la chair à sa place. le Seigneur Dieu forma une femme de la côte qu’il avait prise de l’homme, et il l’amena vers l’homme.

On peut retracer les origines lointaines de la pratique de l’hypnose chez les guérisseurs chamaniques sur les peintures rupestres préhistoriques.

Un art pharaonique

Les premiers écrits relatant du soin par la parole datent d’il y a plus de 6000 ans
En Egypte on pratiquait la transe hypnotique, les pratiquants étaient en catalepsie, les bras levés. Ils captaient ainsi le KA, qui est le symbole de la force vitale , le principe de la vie et de l’énergie.
Il semblerait que certains bas-reliefs égyptiens décrivent des « passes » réalisées par un «magnétiseur». L’énergie serait imagée par des croix ansées partant en direction du patient. Un papyrus trouvé par Georg Ebers contient la phrase « Pose ta main sur la douleur et dis que la douleur s’en aille ». D’autres papyrus (-3000) montrent des miroirs utilisés par des médecins probablement comme inducteur hypnotique pour réaliser des anesthésies ou analségies. En Egypte on pratiquait la transe hypnotique, les pratiquants étaient en catalepsie, les bras levés. Ils captaient ainsi le KA, qui est le symbole de la force vitale , le principe de la vie et de l’énergie.

jusqu’au monde grec

A Delphes, la Pythie entrait en transe hypnotique après avoir été privée de nourriture, subi des heures de récitations de prières, senti des parfums particuliers etc….Elle pouvait alors faire ses prophéties. Les cinq sens, nous dit Jean Becchio sont sollicités lors de la transe hypnotique.
Les Grecs anciens pratiquaient une médecine par les songes dans le sanctuaire d’Épidaure (culte d’Asclépios).
Jean François Billeter fait un rapprochement entre les textes de Tchouang-Tseu et la transe hypnotique.

miracle royal

Les fidèles qui parcouraient le labyrinthe de la cathédrale de Chartres, à genoux, sentaient de vives douleurs au début, mais peu à peu entraient en transe (odeur de l’encens, musiques, chants, différences d’éclairage, le fait de tourner la tête…) Leur douleur s’estompait et même disparaissait lorsqu’ils arrivaient au centre. Ils étaient alors dans ce qu’on appelait « l’extase ».
La capacité du roi de France à guérir les malades souffrant des écrouelles en les touchant « miracle royal » apparaît au XIe siècle sous Philippe Ier.

Le médecin Avicenne au XIe siècle est probablement le premier à expliciter le concept de magnétisme et d’autosuggestion tandis que Paracelse au XVIe siècle est un des premiers à mentionner les fluides et la continuité entre le corps et l’esprit1.